|
Le
Bourg de Prévinquières, à 400m d'altitude,
installé à 25 m au-dessus de la rivière Aveyron,
a gardé l'aspect d'une petite ville enclose
dans des fortifications dont quelques vestiges subsistent.
Elles furent édifiées au XVe siècle, pour se défendre
des routiers et des grandes compagnies.
"En
1376 le 26 mars, Jean d'Armagnac ordonna la levée
de 20 000 francs or, sur la sénéchaussée du Rouergue
aux fins de concourir à l'évacuation
de plusieurs châteaux dont celui de Prévinquières"
|
|
|
1 - Relais de Poste - Auberge
Jusqu'au siècle dernier dans cette auberge on logeait à pied et à cheval, subsistent les stalles. Les propriétaires surnommés "Ramonet" assuraient la liaison régulière avec Villefranche et les charrois avec voiture à chevaux, remplacée après la guerre par les premiers autocars. Aujourd'hui Le Pitchinel Café-Restaurant assure la
continuité.
2 - Le Calvaire de la Porte-Haute, Monument aux morts
"Croix de fer plantée sur le fossé au-dessus de la porte-haute, à la suite de la retraite donnée en l'église de Prévinquières sur la fin de l'année 1821 avec la pierre de taille soit de Combrouze soit du Château de Mirabel." Extrait du livre de la Fabrique. Le travail fut exécuté par le forgeron du village : les instruments de la passion : lance, tenailles, marteau, couronne d'épines ; les symboles : le serpent, le calice et l'hostie, expression d'une foi naïve populaire.
3 - La forge
De la forge ne subsiste que l'atelier; le devant de porte était occupé par le travail pour le ferrage des bœufs et des vaches, et encombré des instruments aratoires à réparer C'était l'un des lieux les plus animés du village : bêtes et chalands attendant leur tour au son du marteau résonnant sur l'enclume et manié par l'homme au visage empourpre par la chaleur du brasier ravivé par e grand soufflet, (visite sur
demande)
|
|
|
4 - Le Portail Haut
Vestige des fortifications du XVe', cette tour de défense , avec son portail fut rattachée à la bâtisse attenante, logis d'une lignée pendant plusieurs siècles de notaires royaux, hommes-de-loi, mais aussi géomètres-arpenteurs. Cette famille "Scudier" également propriétaires terriens possédaient les plus beaux champs de la vallée dont ils tiraient l'essentiel de leur revenu. Ils levaient la dîme pour l'Abbaye de Conques dont relevait la communauté, et veillaient au bon emploi des revenus de la Fabrique. Sans avoir le titre de seigneur ils en avaient les pouvoirs. En 1818, ils deviennent propriétaires du "Moulin
Haut".
|
|
|
5 - Le quartier de la Fon
Nombreuses sont les sources au pied des collines, elles alimentaient une fontaine avec abreuvoir édifiée au siècle dernier Autre lieu d'animation, chacun venant faire sa provision d'eau et de nouvelles, en attendant son tour Subsiste un passage couvert permettant d'accéder au cœur du village.
|
|
|
|
6 - Le Couffinou et son calvaire dit de Cardelle
Emplacement d'une tour défensive sur l'arrivée de la D 1 18. Le monument actuel
a été édifié en 1 853 avec pour socle la clef de voûte de l'ancienne église. La croix a été restaurée.
|
|
7 - Place de la Mairie et de l'ancien Château
Ouvrage défensif modeste, dont la tour à 3 étages, comportait un escalier à vis, avec au premier une salle éclairée par une fenêtre à meneau et ornée d'une grande cheminée sculptée. Un bâtiment à colombages attenant, servit d'habitation et permit la survie de cet édifice jusqu'à la Noël 1960 où il s'écroula. Il faisait partie des biens du seigneur du lieu, droits rachetés en 1771 par Me Aine, conseiller au Sénéchal et Présidial de Villefranche. A sa mort en 1 81 8, Me Scudier notaire, en achetant le
Moulin-Haut, entra en possession du bâtiment qui dès lors fut fort négligé. |
|
|
8 - L'Eglise : St Martin de Prévinquières
Remaniée au XIX'' siècle ( 1850), en plusieurs fois. L'ancienne église plus petite était bâtie au milieu du cimetière et reliée au presbytère. En 1 828, l'achat d'un terrain avec un legs de M'-1 AIric, permit de libérer les alentours de l'Eglise et de supprimer l'ossuaire. Après les transformations, la place de l'Eglise, avec une auberge, un cordonnier un boulanger une épicerie, un droguiste était le centre économique du bourg, C'était avec le Valat (le fossé) les lieux où se tenaient les foires dont la plus importante celle du 2 janvier était réservée à la vente des porcs gras, transactions qui apuraient les comptes de l'année.
|
|
|
|
9 - Le Tinal
Exemple typique des immeubles à colombages des XV et XVI" siècles. Partie d'un ensemble plus important dépendant du château, n'a dû sa survie qu'à la vocation de remise pour la voiture postale. Restauré avec attention, il a retrouvé une seconde vie grâce à la détermination du
propriétaire qui a vu ses efforts modestement récompensés. |
|
retour au sommaire
|